jeudi 31 mai 2007

Omega 3 ou carnet secret?

Voilà des mois que je n'ai pas écrit ici...Pourquoi? Parce que Madame Plume avait perdu son mot de passe! Bon,vous me direz, elle n'avait qu'à faire un clic ici , un autre là, réinitialisez son compte, si je décris si bien le processus c'est évidemment que j'y suis parvenue, puisque vous me lisez.
Mais, parlons de ces fameux mots de passe, je me défoule attention, yeux sensibles s'abstenir!

Un nip, pour la carte de guichet est essentiel, si on ne veut pas souffrir du syndrome soviétique de la file d'attente , en attendant son tour derrière un groupe de l'âge d'or qui profite de leur rencontre avec l'humaine caissière(avec deux bras , deux jambes, une bouche, oui ça existe encore !) pour lui raconter les résultats de leurs test d'urine, la couleur étrange car ils ont mangé des asperges la veille, le taux de cholestérol qu'il tente de maîtriser en mettant de la margarine Becel sur les deux petites toasts du matin accompagnant leurs deux oeufs-bacon, mais un café au lait écrémé, les plus convaincus vous jurent qu'une tasse d'eau chaude avec un filet de jus de citron, les purifie jusqu'au bout des orteils, et que dire des fibres...laxatif bienfaiteur qui a fait de leur gros intestin, et de leur côlon,un canon à réaction...
Voilà le nip interac fait maintenant partie de la base de la pyramide de Maslow, comme boire et manger.
Mais vous devez aussi en avoir un, pour vos cartes de crédit, un, pour l'ouverture de votre session d'ordinateur à la maison et/ou au bureau, un, pour votre boîte vocale sur votre cellulaire, un, pour la prise des messages du répondeur du téléphone fixe, un ,pour vos transactions bancaires par internet, un, pour votre messagerie instantanée...bon j'arrête je ne veux pas y passer la journée.
Ils disent...(Qui sont ces «ils» ?)
Ne partagez pas votre nip, ne l'écrivez nulle part, trouvez un numéro que vous pouvez retenir facilement sans utiliser votre date de naissance, celle de vos enfants, votre adresse, et caetera, et...changez le souvent!
Madame Plume va imploser, elle s'ennuit du bon vieux téléphone à cadran, de la facture de Bell à quinze dollars, de son petit budget accessible en tout temps dans son petit bas de laine. Trop de mots de passe, de nip dans les tiroirs de sa mémoire et à l'instar des tiroirs de sa commode, c'est le bordel!
Aujourd'hui la question se pose, doit-elle se résoudre à vivre dangereusement en écrivant tous ses codes secrets dans un petit carnet qui dérobé par une personne mal intentionnée la menerait à sa perte?
Ou...Avaler des capsules de mille mg d'Omega 3, inavalables pour son frêle gosier qui lui permettrait de retenir tous ces mots de passe, ainsi que tous les numéros de plaque d'immatriculation des automobiles stationnées dans le parking d'un aéroport?

Madame Plume va en discuter avec la petite dame au guichet de la banque, il paraît qu'elle est de bon conseil.

mercredi 28 mars 2007

Madame Plume trahit ses origines.

Madame Plume vit au Québec depuis qu’elle a atterri sur cette foutue planète bleue en plongeant tête première, faisant une Alexandre Despatie d’elle-même, sa mère ne lui accorderait pas la note parfaite, puisqu’elle la trouva fort hésitante sur le tremplin utérin, zigonnant pendant des heures entre je sors ou je ne sors pas? Si vous lisez ses lignes, la preuve est que Mamie Plume clama dans un élan de sagesse à sa première fille, une grande maxime dont elle ne peut toucher les droits d’auteur : « L’hésitation tue » — brève concise, mais fort précise- cette première grande leçon de vie fut comprise sur le champ, par Petite Madame Plume venant de naître.

Depuis son premier jour à insuffler l’oxygène terrestre Madame Plume, ne se permet plus une seconde d’hésitation lorsqu’elle arrive à une intersection à quatre arrêts dans toutes directions ou, si elle doit s’engager d’une voie de desserte accédant à l’autoroute, elle ferme les yeux et rassemble son courage en trois « Je vous salue Marie » et fonce! (Technique de conduite automobile fort utile à Paris, le principe est simple on joue l’innocent venu de la campagne profonde, les autres automobilistes font attention au conducteur perdu, du coup, pas d’accident.)

L’hésitation est le propre du signe zodiaque balance affirment certains — balance d’un bord, balance de l’autre — je crie a la calomnie, je m’insurge sur ce préjugé défavorable, en tant que balance ascendante balance, je plaide la diplomatie chronique, la propension à peser les pour et les contre avant de se commettre.

Mamie Plume n’était pas un exemple de sagesse constante, loin d’être équilibrée, maniaco-dépressive refusant le lithium qui annihilerait ses « highs créateurs », elle portait en elle de longues années de catholicisme obscur, elle voulait comme plusieurs femmes de son époque, être une sainte et une missionnaire en Afrique, elle voulait être riche, troquait sa bible pour le best-seller des années 60-Réfléchissez et devenez riche de Napoléon Hill- mais se jurait d’être une bonne richarde et de partager avec les pauvres de la planète, les profits de ses entreprises ingénieuses. Mamie Plume avait comme gourou Walt Disney, et décida de suivre son exemple en achetant une terre marécageuse pour bâtir son futur empire dans un coin perdu des Cantons de l’Est, elle cacha pendant de longs mois les chèques d’allocations familiales à Papi Plume qui trouvait toujours a investir sur sa vieille « minoune » plutôt que d’améliorer les conditions de vie de sa petite famille. Le lopin de terre acquis, Mamie Plume convainquait Papi Plume de quitter la banlieue cossue pour jouer, aux Arpents verts, comme le couple Douglas qu’il voyait à télé et élever des chèvres, des poules et des canards puis, bâtir leur cabane au Canada avec des palettes de bois recyclés, instruits des méthodes de construction par leur encyclopédie du bricolage achetée en plusieurs versements chez Grolier. (Les aventures de petite Madame Plume en défricheuse de marécage et son calvaire à la campagne sont à lire dans d’éventuels textes thérapeutiques à venir. À suivre…)

Papi Plume était un séparatiste militant, un vrai de vrai, un dur de dur, lui de nature plutôt radin ne manquait de contribuer au Parti Québécois sous la gouverne de René Lévesque, il manifestait patriotiquement dans toutes les marches contestataires, allait occuper avec d’autres militants, les berges des lacs québécois pour contester l’achat de nos pourvoiries par de riches Américains, même si des hélicoptères de l’armée tentaient de venir les intimider, des hommes comme Tex Lecor, les saluaient en abaissant leurs culottes et leur présentant leurs fesses avec dérision. Petite Madame Plume manifestante en herbe, regardait ces messieurs avec de grands yeux, son père pour elle était un héros qui combattait les méchants Américains, les vilains Anglais. Chaque fois que Papi Plume devait poser un timbre sur une enveloppe, il ne manquait pas de prouver son allégeance à la cause séparatiste en collant le timbre à l’effigie de la Reine de l’Angleterre. la grande colonisatrice, à l’envers et lui dessinait autour du cou une corde de pendaison. Mamie Plume quant à elle utilisait ses talents d’artiste à peindre des caricatures de Robert Bourassa sur l’échafaud, et le fier slogan – Vive le Québec libre! —

Vint la crise d’octobre 1970, la loi des mesures de guerre instaurée par Pierre-Elliot Trudeau suite à l’enlèvement du ministre du Travail et de la main-d’œuvre du Québec Pierre Laporte par le FLQ, suspend tous droits civils, les enquêtes mènent chez Papi et Mamie Plume… Petite Madame Plume voit entrer chez elle deux inspecteurs de la GRC, ils sont beaux, ils ont de longs manteaux de tweed gris, des chapeaux du genre Dick Tracy, ce sont des détectives comme Élliot Ness! Wow! Peut-être ont-ils des montres avec des gadgets hyper sophistiqués comme James Bond? Ils fouillent la cuisine, ouvrent les portes d’armoires… Petite Madame Plume se rappelle les cordes autour du cou de la Reine, et l’échafaud du monsieur au nez pointu que sa maman dessinait sur les affiches, elle sent que ses parents ont fait de mauvais dessins, elle se colle sur Mamie Plume pour que les messieurs ne lui enlèvent pas sa maman, Papi Plume n’est pas là il court après des images avec sa caméra super 8, pour filmer les arrestations.

Mamie Plume n’a pas froid aux yeux, elle affronte les détectives comme une vraie rebelle.

— Vous croyez que nous cachons Pierre Laporte, couché sur les piles de vaisselle?

Elle n’aimait pas que l’on fouille dans ses armoires de cuisine, c’était son royaume, et pas question qu’un abruti de la GRC voit que la tablette du haut pouvait être graisseuse!

De ses beaux yeux bleus tout froncés, Mamie Plume avait su rendre les deux gaillards, de purs abrutis, ils étaient repartis aussitôt. Petite Madame Plume avait senti ce jour-là, que rien ne pourrait lui arriver tant que Mamie Plume serait là. Elle était de ces mères tigresses qui pouvaient en une seule mordée, un seul rugissement, faire fuir n’importe quel rapace qui oserait s’approcher de ses enfants. Ce sang de fauve coulait dans les veines de petite Madame Plume, lorsqu’elle deviendra mère elle-même, quiconque tentera de s’approcher de sa précieuse progéniture laissant planer l’ombre d’un danger s’exposera au pire danger. Gengis Khan aurait l’air d’un enfant de chœur au côté de Madame Plume combattant l’ennemi de ses enfants.

Bref, Madame Plume a pour ascendants directs de vrais patriotes, qui se seraient battus loyalement si cela avait été possible auprès de Jean-Olivier Chénier lors de la bataille de St-Eustache en1837, mais bien que bercée dans son enfance par une vague bleue enveloppante, le 26 mars 2007 elle se retrouva devant une croisée de chemins et dut poser une croix sur un bulletin de vote pour faire son choix sur l’avenir de son pays, un rêve d’indépendance, un avenir incertain pour ses enfants, un contrat en blanc qu’elle ne saurait signer.

L’hésitation tue… Elle a choisi un jeune loup qui semble savoir mordre aussi fort pour protéger sa portée. Mais… s’il ne sait que rugir, qu’il ne semble fort que par son pelage dressé, Madame Plume sortira ses crocs aux prochaines élections.

Elle ne dort que d’un œil…

mercredi 21 mars 2007

Prince Plume alias Rimbaud

Prince Plume, l'autre rejeton de mes reins féconds. a génétiquement reçu de sa génitrice le gêne de la plume, comme le veut les lois de l'évolution, je prédis même qu'il dépassera l'écriture de sa mère.


Petit il me disait:« Maman je t'ai choisi comme porte d'entrée sur la terre.»

C'est Rimbaud, réincarné.

Madame Plume se pète les bretelles.

Princesse Plume -Génération métrique

Madame Plume a engendré de ses reins féconds, il y a de cela dix-sept ans, Princesse Plume, alias Isabeau, en s'alliant les services de fécondation naturelle de Monsieur Marteau, ne voulant aller faire un retrait à la banque de sperme, malgré du fait qu'on y trouve de généreux donateurs ne chargeant aucun intérêt sur leur prêt à long terme.

Que non! Madame Plume a foi en la génétique, elle s'assure de mêler ses chromosomes X avec des XY de première qualité, et conseille à toutes femelles de bien choisir son mâle reproducteur avant de se lancer dans la grande aventure de la propagation de l'espèce.

Elle n'a jamais regretté d'avoir été aussi consciencieuse dans le choix du compagnon de route qu’il faut pour entreprendre ce long sentier qui est de faire de la mignonne blondinette aux yeux bleus, une femme accomplie, épanouie, autonome comme sa mère, l’autonomie en priorité pour que le jour où elle quittera le nid, elle ne revienne pas. Car Madame Plume veut que son budget «petits pots de crème pour femme » ne soit plus partagé en deux. Elle guette le calendrier patiemment, attend le 6 décembre 2007, journée officielle de sa majorité.

— Maman je ne peux être comme toi plus tard, toi tu es écrivaine, tu as le même amoureux depuis ton adolescence, et tu es une sainte!

Elle pleurait de découragement, car elle avait déjà dans son passé amoureux deux garçons à compter et voyant cette seconde relation terminée, celui qu’elle croyait être l’homme de sa vie, elle était affolée d’envisager la venue future d’un troisième.


Merdalor! -que je me suis dit-voilà que le fait d'être avec son père depuis l’Antiquité, la traumatise, j’aurais dû faire comme tout le monde, me séparer, garde partagée , elle ne sentirait pas autant de pression en idéalisant la vie amoureuse de son père et de sa mère.Je croyais lui avoir donné une vie de famille équilibrée!

Bon il faut qu’elle entende que sa mère n’est pas une sainte comme elle le proclame en reniflant.
Aux grands maux les grands moyens. Traitement-choc.

— Tu sais ma puce, je ne suis pas une sainte, je suis une femme avec une sexualité et…

— Ah! Non! Même si tu me disais que tu fais des fellations à papa, je sais que ce ne serait pas vrai, que tu dirais ça juste pour que je ne pense pas que tu es une sainte!

(Hésitation…Mon œil ne doit pas cligner.) Sur mon épaule droite Jimmy Criquet est perturbé, lui la voix de ma conscience, ne sait quoi me souffler, si je tente de plaider ma non-sainteté, je peux la traumatiser, tout le monde sait que s’imaginer nos parents en train de baiser est profondément collant à la pensée, on doit mettre la musique à fond pour ne plus imaginer la scène dans sa tête, je pourrais « scraper» sa sexualité pour toujours! Mais si elle a envie de se suicider parce qu’elle se sent finie à chaque rupture, et que le fait de rajouter un nom à sa liste d’amoureux fait, qu’elle se sent impure, une mauvaise fille, je dois corriger cela tout de suite.

Dilemme…Dilemme…Méthode Benjamin Franklin, faire deux colonnes avec les plus et les moins. Y’ a que des moins.

Je suis lâche, j’ai misé sur ma sainteté, n’expliquant pas à ma fille que sa mère est en fait une aventurière en puissance, qui se contrôle certes, mais qui peut flancher si les astres s’enlignent et qu’un parfum d’homme flotte dans l’air.

- Mais non, maman ne fait pas des choses comme cela à papa, voyons!
- Je le savais, tu es une sainte!

Le verdict était tombé.


Quelques jours plus tard, assis devant mon écran d’ordinateur, en pleine concentration sur le texte que j’écrivais, Princesse Plume vient vers moi.

-Maman…
-Quoiiiiiiiiii! Tu ne vois pas que je suis en train d’écrire mon livre. J’ai du boulot, un éditeur qui attend! Lorsqu’on me sort de ma bulle d’écriture, je ressemble au lion qui rugit , celui que l’on voit en intro des films de la Metro Goldwyn-Meyer.


- J’ai rencontré un nouveau gars, et en tchatchant avec lui la dernière fois il m’a dit qu’il avait un pénis de 18 centimètres, est-ce que c’est gros ça?
- Heu… Gloup! (Première fois qu’un lion a peur d’une gazelle.)
- C’est gros ou pas ?
- Attends… attends… Maman va enregistrer son fichier.Je ferme l'ordi. Et tu sais maman…elle fonctionne avec le vieux système, les pouces…Bon où est passée la règle encore? La calculatrice un pouce égal deux centimètres point cinq….
- C’est gros ou pas?
- Sa taille en métrique.(bizarre me semble qu'au Québec les gars se vantent en impérial, c'est plus «impérieusement impressionnnant») C’est un français ce gars?
- Oui…
- Ah bon! Il est en France. (Fiou!Et elle a pas de passeport.)
- Non, non. c’est un français qui vit ici, la même banlieue.
- Mouiiiii? (Ça se vend encore des ceintures de chasteté?) Écoute ma puce, tu peux féliciter ce garçon pour ses proportions anatomiques, mais tu dois te tenir loin de lui…En tout cas au moins à 18 centimètres de distance!



Je sais, je sais je vais devoir lui payer un psy plus tard. Communiquez! Qu’ils disaient.

Qu’est-ce que je vais faire avec Prince Plume, alias Rimbaud? Il n’a que treize ans, j’ai le temps…Et puis selon le décret officiel des liens parentaux, je crois que l’éducation sexuelle du fils sera faite par Monsieur Marteau.

Bon… je pourrai peut-être avoir un prix pour deux chez le psy, comme pour les lunettes chez Lunetterie Farrhat?


Thérapie Madame Plume

Conseil : Bien choisir son partenaire de procréation.
Philo : Acceptez votre occasionnelle incompétence parentale, de toute façon ils auront besoin d’un psy anyway, certains se font même soigner pour avoir été trop aimé!

lundi 19 mars 2007

Jimmy mon emmerdeur personnel, gardien de ma conscience

Oh! Que c’est blanc ici, y’ a plein de lumière.
— Ne t’approche pas trop de la lumière! me crie mon petit Jimmy Criquet bien juché sur mon épaule en me tapotant le trou de l’oreille avec sa canne blanche qu’il prend pour un Q-Tip.
— Oui, mais Jimmy, c’est une énorme page blanche et j’ai un peu d’encre dans ma plume aujourd’hui…
— Madame Plume! Votre éditeur ne vous paie pas pour aller noircir les pages d’un blog, vous avez un échéancier à rencontrer.
— Oui, mais juste un petit peu, ça me détend de m’épivarder ici. Ici je peux m’amuser avec les mots, je pourrais même trouver un partenaire de Scrabble, ou jouer au bonhomme pendu, mes mots pourraient vagabonder à l’état sauvage en toute liberté, ils pourraient être improductifs, non rentables, être bio sans OGM (Orthographiés Gauchement ou Mollement)
— Vous voulez faire fi, de votre grammaire, de vos accords de verbe, sans égard aux règles de topographie recommandées par l’Académie de la langue française? Vous reniez Bernard Pivot à présent?
— Que non, loin de moi l’idée de m’excommunier de la secte des Grands Correcteurs! Par Antidote je le jure.
— Mais qu’est-ce qui vous prend de venir ici?
— J’ai fait la connaissance de la grande Initiatrice, une plume assez folle merci.
— Et vous me feriez le plaisir de connaître son nom?
— Elle persiste et signe sous le pseudonyme de Mère Indigne
-Ciel, vous courrez à votre perte Madame Plume, elle a la réputation d’avoir atteint plus d’un lecteur.
— Je sais, je l’ai entendu à la radio avec Richard Martineau, piquée de curiosité, je l’ai lu, et ça y est je fus endoctrinée sur le champ.
— Mais vous ne pouvez perdre votre temps ici, vos mots sont promis, sous contrat, vous êtes menottée.
— Je me sens l’âme Houdinienne (à rajouter au petit Robert : adjectif qualificatif désignant un grand talent pour l’évasion corporelle ou mentale)
— Bon pour cette fois-ci Madame Plume, 321 mots c’est assez, retournez à votre livre!
— Oui, mais Jimmy…
— Pas un mot de plus.

Point final.

Attention télétransportation dans trois, deux, une

Houston, Houston, m'entendez-vous?
Ici l'Encrier de Madame Plume, nous allons télétransporter cette folle des mots dans un instant.
Sa régénération moléculaire peut présenter quelque instabilité, veuillez ajuster le télé transporteur en conséquence, nous suggérons de le mettre en mode «shuffle», ou propos aléatoires.
Veuillez prendre note que le vaisseau l'Encrier ne se tient pas responsable des opinions et élucubrations que cette dame peut écrire sur ce blog.
Recommandations pour sa préservation: Lui offrir la compagnie de bloggeurs aussi fous, et la nourrir de réglisse noire quotidiennement.Et bien entendu tenir à son entière disposition des pastilles cybernétiques pour les moments où elle perd sa voix.